Le 19 octobre dernier, le podium du Concours du Meilleur Caviste de France était connu (voir article sur le site du SCP) et le nom des lauréats largement relayé.
Depuis 2014, le Concours du Meilleur Caviste de France, organisé tous les deux ans par le Syndicat des Cavistes Professionnels, monte en puissance et remplit progressivement ses objectifs : élever le niveau de professionnalisme des cavistes eux-mêmes, susciter l’émulation et la cohésion interne au circuit et accroître la visibilité du métier auprès de ses partenaires et du public.
Grâce à l’association avec le magazine Terre de Vins qui a apporté pour la première fois cette année tout son savoir-faire en matière de production, communication et organisation événementielle, cette édition 2020 a franchi un cap et installé cet événement devenu essentiel pour la planète Caviste.
Quand les planètes s’alignent !
Il faut dire qu’en plus de l’efficacité et de la qualité des organisations s’est ajouté un facteur chance que l’on ne peut pas nier et ce malgré un contexte covid qui a clairement perturbé le déroulé « normal » du Concours.
Déjà, avec la journée de qualification en Champagne mi-septembre qui aura sans doute été l’un des rares évènements organisés cette année en présentiel (avec l’Ag du SCP la veille) ; réussissant à passer entre les différentes phases de confinement et autres interdictions de rassemblements de cette année vin-vin, la réunion des 40 candidats qualifiés aux épreuves avait bénéficié en outre d’une météo exceptionnellement ensoleillée (voir article dans Lettre n°42).
Mais en plus, la perspective du couvre-feu annoncé en région parisienne avait conduit les organisateurs à déménager le lieu initialement prévu pour la grande journée (et soirée) de la Finale à Bordeaux. La Cité du Vin a donc accueilli avec maestria l’évènement, se révélant même idéale, le tout alors que 10 jours plus tard on annonçait le 2ème confinement de l’année ! Ouf, on a décidément eu chaud !
Le cru 2020 du Concours du Meilleur Caviste de France a donc été à l’image de cette édition : surprenant, déconcertant, à l’image d’un nouveau monde qui rebat les cartes des certitudes et préjugés : après 3 éditions qui ont mis à l’honneur à chaque fois des cavistes indépendants, quadragénaires et provinciaux, l’édition 2020 consacre une nouvelle génération de cavistes d’Ile de France … et travaillant pour un réseau de cavistes ! Les deux premières places du podium ont en effet été gagnées par Matthieu POTTIN et Julien LEPAGE, soit deux représentants de l’enseigne La Vignery et, comble de l’ironie, travaillant tous les deux dans le même magasin, première franchise du groupe, ouf, les usages restant respectées, le patron du second restant en tête.
En troisième position, le Caviste de Bronze, David MORIN, installé à Villiers le Bel, se voit propulsé vedette et nouvel ambassadeur du métier, alors même qu’il n’avait jamais lui-même participé à aucun Concours… mais s’y était ardemment préparé.
Deux meilleurs Caviste de France pour le prix d’un !
L’édition 2020 marquera également l’histoire du Concours car elle aura désigné deux Meilleurs Cavistes de France d’un coup !
La surprise était en effet totale quand, lors de la soirée festive, le président d’honneur du Syndicat des Cavistes Professionnels, Yves Legrand, qui fut également président du jury du Concours jusqu’en 2018, a remis à son successeur et vieux complice Patrick JOURDAIN le titre de Meilleur Caviste de France honoris Causa, au nom du dévouement et du professionnalisme qui le conduit, dans l’ombre, à œuvrer pour le collectif à la promotion du Métier.
Une reconnaissance légitime et demandée par les précédents champions et le Comité de pilotage du Concours.
S’ajoutent à ces nouveaux champions deux nouveaux prix : celui du Meilleur Jeune Caviste de France, remis à Alexis ZAOUK, et le Prix du Public, Franck NAUDOT.
Pour tous, des Trophées Lalique également, histoire de marquer d’une pierre prestigieuse ce cru 2020 décidément très atypique.
Retour sur des vies qui ont déjà bien changé depuis …
Pas le temps de dire Ouf !
Chacun a vécu le retour à sa manière : avec surtout beaucoup de fierté vis à vis des conjoints et familles, souvent les principaux inspirateurs de l’énergie qu’il a fallu déployer pour en arriver là. Avec le simple mais tellement affectueux « bravo mon finaliste ! » de la maman de Matthieu, celle dont la reconnaissance compte tellement à ses yeux, qu’il rejoint ainsi que son épouse et ses deux enfants seulement quelques jours après une tournée prévue de longue date entre cavistes La Vignery dans le vignoble bordelais mais qui s’est avérée du coup triomphale. C’est la fierté qui succède directement dans les différents témoignages à la joie de la victoire.
Des proches et familles fiers, pour tous, une fierté contagieuse et qui étonne d’ailleurs tous les champions « c’était émouvant, raconte Matthieu, on a senti que les clients étaient FIERS d’être nos clients. C’était presque comme s’ils nous remerciaient de les accueillir dans notre boutique, émus et partageant notre victoire comme un entraîneur sportif qui se dit « je l’ai connu tout petit ». « J’ai même reçu un email de ma maîtresse de CP, qui doit avoir 83-85 ans ! » se réjouit Matthieu Potin.
Même étonnement et émotion pour son adjoint et Julien, « le retour en magasin a été fou, beaucoup de nos clients étaient au courant et on a reçu une pluie de congratulations et un accueil vraiment chaleureux ! ».
« Je n’ai informé personne jusqu’au lendemain matin, raconte David MORIN, qui était accompagné de son épouse à Bordeaux. Nous avons pu ainsi pleinement profiter de la soirée de la Finale en compagnie des autres cavistes ». Mais repartit très tôt le lendemain pour pouvoir ouvrir la boutique le mardi en tout début d’après-midi, il évoque la cinquantaine de clients qui avaient suivi les épreuves en direct via Facebook « donc ils avaient déjà commencé me féliciter ».
Et la mise en avant directement du Trophée. « Et là, début des félicitations, le téléphone sonnant sans arrêt au point que je l’ai même coupé, pour pouvoir aussi papoter avec les clients venus me voir directement au magasin. » « Au magasin tout le monde m’a félicité… même les clients qui n’étaient jamais venus ! s’amuse le nouveau meilleur Jeune Caviste Alexis ZAOUK. Et d’évoquer « Chose bizarre, j’ai eu une vague de curiosité, beaucoup de personnes sont venus à la cave sans rien acheter juste pour découvrir mon commerce. »
Et de partout les messages de félicitations affluent : « ce qui m’a le plus surpris c’est le retour de nos vignerons et fournisseurs, énormément de mail de félicitations, énormément de cadeaux ! Je suis heureux de pouvoir rendre fier ceux avec qui on travaille au quotidien et de pouvoir les mettre en avant est un honneur ! » rayonne Julien Lepage.
La célébrité, ça attire et c’est ce qui peut arriver de mieux à un commerçant … surtout dans la période en cours. Encore faut-il faire le tri pour éviter les nombreux « appels d’intérêts » comme les qualifie David Morin, et qu’ont constaté tous les champions, et se préoccuper de rentabiliser le coup de projecteur brutalement mis sur eux, à concrétiser en termes d’activité…
Le Concours, ça transforme
Je me rappelle, dit M. Potin, et ça m’avait fait rire, la phrase le matin de la finale de Stéphane Alberti qui disait « la vie de l’un d’entre vous va changer » … mais c’est sûr qu’on devient encore plus maitre de sa vie. »
Pour Matthieu, le Concours est un tremplin qu’il lui faut jouer : « Pour la fin d’année, déjà, j’ai rapidement recruté un 3ème employé, pour être sûr qu’on pourrait toujours assurer le meilleur accueil à nos clients ; … car je sentais bien qu’il allait falloir compenser le temps que prend, malgré tout, tout ce qui a trait au titre, en termes de temps d’interview, de relationnel. Donc maintenant on est quatre ».
Et prêts à faire face à une fin d’année certes compliquée par le contexte lié au coronavirus. La reconnaissance de la part de ses pairs rassure et rend plus confiant, donc forcément profite au leadership et au charisme du caviste : « la cave à un peu plus d’un an et cela me conforte dans la direction à prendre » reconnait le jeune meilleur Caviste de France.
Mais le Concours transforme aussi car le titre modifie le regard des autres : des clients, des fournisseurs, des relations locales et des banques !
Le regard que les clients portent sur leur caviste change, c’est un fait : « Les clients sont fiers de pouvoir dire que leur caviste est titré et ont encore plus confiance en moi et ils se laissent plus facilement guidés. » remarque Alexis Zaouk.
Et que dire du témoignage de Matthieu Potin, flagrant, lorsqu’il évoque « le cas de cette dame qui 15 jours avant la finale avait longuement hésité pour acheter une bouteille de whisky (très) très cher (une Maccallan 30 ans !) et finalement ne l’avait pas fait ; et bien dans les jours qui ont suivi notre retour, elle est revenue et l’a acheté en s’excusant presque de ne pas l’avoir fait avant, craignant d’avoir fait une erreur grave auparavant puisque cette bouteille était conseillée par le futur Meilleur Caviste de France ».
« Nous avons gagné en nouveaux clients, confirme Julien. Le plus souvent, ils ont lu un article de presse alors ils veulent venir voir à quoi ressemble l’endroit du meilleur caviste de France et du caviste d’argent, et pour ça, il se déplace en physique ! Il y en a même qui sont venus de l’Essonne alors qu’il y a une La Vignery plus près de chez eux, pour se faire un avis ! »
Même constat chez David Morin, qui parle de « nouveaux clients qui avaient fait 1 h de voiture, venant spécialement de Meaux ou de Melun par exemple, juste pour venir me rencontrer, visiter la cave.
Et ça suscite notoriété et curiosité
« Nanterre a découvert mon titre via les réseaux sociaux ou la presse. La mairie ainsi que le Maire ont partagé un petit mot à mon égard. Le trophée est à l’entrée dans une vitrine !!! » explique A. Zaouk.
« Dans le magasin, on sent une affluence réelle de nouveaux clients, je dirais de 5 à 10 nouveaux par jour, qui viennent parce que curieux de découvrir la cave des meilleurs cavistes de France, ou des gens qui étaient venus mais rarement et qui là revenaient pour nous voir et revoir notre cave sous un nouveau jour, parce que c’est vrai qu’elle est grande donc il y a beaucoup de choses à y découvrir. Un tiers voire un quart de nos ventes actuelles correspondent à ces gains liés à la notoriété du concours. » analyse Mathieu.
Du côté de David Morin, qui évoque aussi ces gens prêts à faire de nombreux kilomètres : « clairement ils viennent chercher le conseil … et acheter beaucoup de vins dont pour les copains. Ce sont des gens que je vais du coup vraisemblablement fidéliser ; comme disait Patrick Jourdain, on se tutoie vite dans le monde du vin, donc ça créé rapidement de la convivialité, ils reviennent pour chercher des nouveautés, etc. »
Le concours ouvre aussi des sacrées portes !
Le titre du Concours agit aussi comme un sésame.
Grosse satisfaction pour ces professionnels passionnés de se voir d’un coup ouvrir les portes des Domaines prestigieux qui, de plus en plus et notamment à l’occasion du Concours, réorientent le principe des allocations pour les ouvrir aux cavistes. « De grands vignerons connaissent ma cave et ont envie d’y être référencés, chose que je n’aurais jamais imaginé » témoigne Alexis Zaouk. Même constat chez David Morin qui se réjouit d’allocations subitement allouées par des domaines qu’il voulait vendre depuis des années. Et même si côté La Vignery, le référencement se fait au niveau de la centrale, l’esprit corporate l’emporte puisque Matthieu voudrait bien que leur succès permette à l’enseigne de récupérer des allocations qui jusqu’ici n’étaient pas attribuées aux cavistes, confiant pour cela à la fois sur la garantie qu’il apporte à la qualité de l’enseigne du fait de leur double titre mais aussi comptant sur un regard qui change et évolue en profondeur du côté des fournisseurs sur les cavistes. « Cette année, les festivités seront du coup organisées hors restaurants, donc on a une autoroute pour associer aux repas qui se préparent à domicile nos bonnes bouteilles ». Car au concours s’ajoute une conjoncture particulière qui clairement met en lumière les cavistes parmi les commerces de proximité essentiels pour garder le moral.
Et surtout, il donne des ailes !
« Je me suis fait démarcher par des restaurateurs pour mettre en place des soirées autour du vin à la réouverture de leurs établissements et aussi par pas mal d’entreprises pour signer les cadeaux de fin d’année. » raconte Alexis, prêt à faire face à ses nouveaux défis. « Ce que je craignais du côté des cadeaux d’entreprises semble ne pas se produire, les commandes sont reconduites et même bien. » remarque aussi M Potin … et c’est sûr que la signature d’un caviste primé devient un atout majeur dans ces dons très statutaires.
La preuve côté David Morin, qui lance une sélection limitée de Cognac, étiquetée spécialement pour l’occasion avec mention « Sélectionné par David Morin, caviste de Bronze de France 2020 », avec visuels et documentations mis à disposition par David Boileau du Bnic, rencontré également lors du Concours.
« Je l’ai lancé le jeudi du Beaujolais nouveau et j’en avais vendu déjà huit flacons dans la journée ».
Le concours a en effet favorisé des rencontres et semé des graines porteuses, et déjà émergent des projets concrets.
C’est en effet dans le prolongement des dégustations organisées pendant le Concours et grâce à la rencontre avec Aurélie, productrice au Château Montifaud lors du Concours que David a pu concevoir et mettre en œuvre, aussi vite, cette nouvelle offre commerciale.
Et décidément convaincu par ce qu’il a rencontré lors de ces journées d’épreuves et de dégustations, il prévoie maintenant de devenir Cognac Educator, une reconnaissance réservée à 12 candidats par an au niveau mondial, qui lui permettra de proposer des masterclass dans la nouvelle salle de dégustation qu’il envisage d’ouvrir prochainement.
Car grâce au Concours, son souhait d’achat d’un local plus grand devient un vrai projet qui suscite, maintenant, l’intérêt de sa municipalité qui le suit avec beaucoup plus de soutien, comme le banquier devenu beaucoup plus à l’écoute … « Je compte aussi en début d’année créer un site internet mais je voudrais bien prendre le temps de bien concevoir les choses. »
Autres réflexions en cours, les deux cavistes de la Vignery qui continuent de se projeter ensemble pour associer leurs autres centres d’intérêt et créer de nouveaux concepts. Julien Lepage est en effet issu de la restauration et aimerait bien allier les deux… mais sous une autre forme qu’un restaurant ! « on pense, avec Julien, à créer un concept autour de la cave à manger, on ne sait pas encore, soit sur place soit via un autre magasin », dévoile Mathieu Potin, qui alors conclut que « Le concours est un booster de projet. » Mais il va falloir que la conjoncture se stabilise un peu quand même « croisons les doigts et espérons que cette période s’arrête la plus vite possible, afin d’aller de l’avant ! » philosophe Julien.
Des cavistes propulsés en orbite
Chacun des champions en atteste, le Concours consacre le rôle du caviste comme ambassadeur de la profession et de ses partenaires.
Les partenaires qui ont accompagné Terre de Vins dans le financement de l’édition 2020 semblent en effet bien valoriser leur présence auprès des cavistes.
Car les cavistes récompensés sont bien conscients de toutes les énergies qui ont permis leur mise en lumière. « Je n’ai pas remercié tout le monde le soir sur scène, regrette David MORIN, notamment les autres cavistes, et les partenaires. Car en fait beaucoup aussi des projets que je vais développer maintenant sont le fait des partenaires du Concours : ainsi Eurocave, rencontré dans le cadre du Concours justement qui, lorsque je les ai recontactés ensuite pour leur proposer de les intégrer à mon nouveau projet, ont répondu présents directement » poursuit David Morin.
« Les gens cherchent vraiment du conseil : non seulement le concours m’apporte de nouveaux clients mais des clients qui justement me permettent de mettre en pratique des conditions sur lesquelles j’ai été interrogé lors du concours … et du coup de m’améliorer dans mes réponses : ainsi j’ai reçu une demande de la part d’une cliente qui avait un budget total de 150 euros, uniquement du blanc. 6 personnes. En entrée, bouchée de foie gras et carpaccio de St Jacques. Ensuite filet de turbo avec sauce gingembre et coriandre : et pour conclure opéra chocolat. Je lui ai donc proposé, comme au concours, deux bouteilles pour chaque plat : en entrée, un pouilly fumé. Puis un magnum de blanc igp rhodaniene 100 % roussanne. Et pour finir j’ai préféré leur proposer un Maury rouge vintage. Et comme anecdote je leur ai raconté le coup de la forêt noire du concours.
En conclusion, j’ai tout repris avec tous les conseils des lauréats précédents, bilan une cliente satisfaite qui est repassée dimanche matin me remercier et reprendre un Maury. »
Non, rien de rien !
Tous ces compétiteurs, jeunes et encore en devenir, jettent sur eux-mêmes un regard critique et sans complaisance ; ils se reconnaissent des manquements, des insuffisances, des erreurs qu’ils regrettent. Ainsi, Matthieu qui reconnait avoir fait une « boulette énorme » pendant le quiz, mais qui heureusement n’a visiblement pas trop influencé le résultat ! Chacun reconnait des choses qu’ils « auraient pu mieux faire » pendant les épreuves, des états d’esprits qui leur aurait fait défaut, comme « la gestion du stress, je sais que sur certaines épreuves je n’ai pas pu être moi-même, d’ailleurs je remercie Laurence Palluet pour ces conseils en sophrologie, sinon cela aurait été pire ! », selon le Caviste d’argent.
Le fait est que l’aventure qu’ils vivent les transporte. Mais qu’ils gardent les pieds bien sur terre. Et en vrai compétiteurs, sont prêts à s’améliorer pour la prochaine fois. Alexis Zaouk, qui « espère un jour obtenir le titre de Meilleur Caviste » : « Ce n’est pas un concours à prendre à la légère ! et de voir l’engouement autour du titre de Meilleur Jeune, je compte bien travailler encore plus ! ».
On sent qu’ils se seraient donnés encore plus si ils avaient pu, et comptent visiblement redoubler d’efforts pour se surpasser la prochaine fois…
« Dans deux ans, je ferai tout mon possible pour revenir en finale … et même pour gagner bien sûr ! » annonce David MORIN, se rappelant son manque de temps en 2018 pour s’inscrire « ça m’avait donné la rage. Cette fois, quand Laura Bernault m’a suggéré de le faire en me disant que j’en avais la capacité, j’ai franchi le pas, c’était la première fois que je participais à un concours ».
Mais que de changements d’ici là à imputer à cette édition 2020.
Car on entendra parler des Meilleurs Caviste de France en 2021, c’est une volonté de tous ses organisateurs qui souhaitent poursuivre la montée en puissance du Concours et développer sa visibilité.
C’est également l’une des réussites de l’édition 2020avec une montée en puissance de la communication liée au Concours, notamment pour ses phases finales avec 300 000 lecteurs, 2 millions de pages vues, 18,5 millions de followers sur Instagram et 70 000 sur Facebook.
Une visibilité accrue aussi dans les médias « traditionnels » avec une cinquantaine d’articles dans la presse écrite et 9 reportages télé ou audiovisuels « soit 1 412 941 762 occasions d’être vu » conclue Terre de Vins à l’origine de ce rapport.
Une conclusion qui remet le Concours en perspective : stimulant, formateur, vecteur de notoriété, il installe d’autant mieux le caviste dans son rôle d’ambassadeur de ses partenaires auprès des clients et il légitime son rôle de prescripteur et de créateur de valeurs pour tous.