Syndicat des Cavistes Professionnels

FACTURATION ELECTRONIQUE

Prise en application de la loi de finances pour 2021, l’ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021 a défini le cadre juridique nécessaire à la généralisation de la facturation électronique dans les transactions entre assujettis (B2B) et à la transmission complémentaire des données de transaction (B2B international, B2C et données relatives au paiement).

Veuillez trouver ci-dessous le support de présentation de la réforme, réalisé par la DGFIP pour la Commission des affaires économiques de l’U2P en janvier dernier.

https://mcusercontent.com/0959acdb2ea138e4b76d53ccb/files/38323fb5-8fca-d70b-e223-58234b3fa555/FACTURATION_ELECTRONIQUE.pd

Pour rappel, les obligations en matière de facturation électronique sont appelées à se déployer entre 2024 et 2026.

Les entreprises assujetties à la TVA en France devront ainsi :

  1. émettre, transmettre et recevoir des factures sous forme électronique dans leurs transactions avec d’autres assujettis à la TVA et transmettre les données de facturation à l’administration fiscale ;
  2. transmettre à l’administration fiscale les données complémentaires de transactions (« e-reporting ») qui ne sont pas dans le champ de la facturation électronique (transactions avec une personne non assujettie « business to customer » (B2C), transactions entre assujettis non domestiques et données de paiement des prestations de service).
Les obligations de facturation électronique et d’e-reporting se déploieront en trois étapes, et selon le critère de la taille des entreprises :
  1. l’obligation de réception des factures sous format électronique sera obligatoire au 1er juillet 2024 pour toutes les entreprises quelle que soit leur taille dès lors que leur fournisseur a l’obligation d’émettre selon un format électronique ;
  2. l’émission obligatoire de factures sous format électronique et l’obligation de transmission des informations et des données de paiement sera obligatoire à compter du 1er juillet 2024 pour les grandes entreprises, du 1er janvier 2025 pour les établissements de taille intermédiaire et du 1er janvier 2026 pour les petites et moyennes entreprises.