C’est très naturellement, et avec plaisir, que François Berléand, toujours entre deux tournages et pièces, a accepté  l’invitation qui lui a été faite de parrainer le Concours du meilleur Caviste de France 2016.

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C’est donc en expert qu’il remettra leurs trophées aux futurs lauréats lors de la finale parisienne du 12 octobre prochain.

Car derrière la personnalité, sympathique et chaleureuse, se  cache un très grand connaisseur des vins.

Eduqué par des parents bordelais qui lui ont transmis cet amour du goût et des grands vins, il reconnait une passion pour le divin breuvage qui le conduit à collectionner ainsi près de 5000 flacons qu’il stocke en différents endroits et prend plaisir à retrouver sur la carte exceptionnelle du Chemin des Vignes, la guinguette familiale du président Yves Legrand où a eu lieu la rencontre.

C’est donc en amoureux total qu’il a savouré, très ému, la bouteille de Marquis de Terme, grand cru classé de 1952, son cru de naissance, que lui avait préparé soigneusement Yves Legrand, président du SCP.

Entre ces deux très grands érudits, les mots ne suffisaient plus pour exprimer leur émotion quant à la conservation exceptionnelle et à la sensualité de ce véritable élixir.
Seule exception à l’éclectisme de ses explorations, F Berléand avoue ne pas boire de vins à bulles « pour raison médicale » ce qu’il regrette, sauf très exceptionnellement à déguster des très vieux champagnes qui ont du coup perdu la vivacité de leur pétillant.

C’est un très grand connaisseur qui va en 2016, après Pierre Arditi en 2014 qui avait déjà fait honneur à la profession, adouber les Meilleurs cavistes de France et confirmer ainsi la place de la profession vers l’excellence et la grande culture, celle qui associe expertise et convivialité, plaisir des sens et de l’esprit.

Un artiste complet et très occupé

De prime abord homme de théâtre, le comédien est toujours sur les planches, que ce soit dans la pièce Deux hommes tout nus que dans la comédie dont il partage la vedette avec Muriel Robin, Momo, où ils interprètent un couple très soudé désemparé par l’installation surprise d’un inconnu dans leur appartement. Pour ce couple de cadres très dynamiques et sans enfant, c’est la révélation d’un manque jusque là bien enfoui. Des pièces complètement dans l’air du temps, qui interrogent sur les nouvelles relations entre individus et démontrent le naturel avec lequel, au-delà des codes, règles, usages et autres normes sociales, chacun est capable, dès lors qu’il en a envie, d’inventer de nouvelles formes de société.

Momo : du 13/05 au 12/07 au Théâtre de Paris