Une demi finale particulièrement réussie
Edito : le Metier fait vendre !
Ah, ils font fort, en cette rentrée, tous ces médias qui profitent des Foires aux vins pour, on ne va pas les en blamer, évoquer le sujet des vins sans s’attirer trop les foudres des censeurs ! Sauf que, cette année, vous avez été nombreux à déplorer dans ces articles la confusion particulièrement fréquente entre rayons liquides de la grande distribution et les « vrais » Cavistes.
Caviste, c’est un mot qui a du sens, et quand bien même les acheteurs des enseignes en libre service travaillent à des sélections très négociées, très préparées, avec quelques vraies belles trouvailles parfois, ce n’est pas du travail de Caviste.
Car le métier de Caviste ne se résume pas à de belles et originales sélections qui, il est vrai, restent fondamentales pour pouvoir se démarquer de la concurrence.
Qu’est ce qu’un Caviste ? C’est le point de départ de la réflexion entamée via la Commission Concurrence et relation fournisseurs. Pour y répondre, elle a commencé cet été par identifier les différentes formes de concurrence au Caviste et à évaluer en quoi elles sont vraiment dangereuses pour le circuit. Une réflexion de fond, que l’on vous propose d’entamer en fin de cette Lettre d’informations aux Cavistes de septembre 2014.
Le caviste, parce qu’il joue un rôle actif avec son client, rayonne et attire. Et pour illustrer cette réalité, des petites galeries de portraits de Cavistes qui illustrent ce qui ne sera jamais remplaçable : le contact humain et professionnel ! Merci à tous de leur participation !
Les Cavistes, eux, s’y sont mis, et même bien mis, à organiser leurs propres Foires aux Vins ! Une façon de bénéficier de ce pic d’achat, rentré dans les moeurs de nombreuses clientèles, en y faisant vivre une autre façon d’être et de vivre les vins.
Des produits qui ne se résument pas à leurs prix !
Au coeur de l’activité des Cavistes, le vin, et les alcools associés en général, symboles d’un Art de vivre « à la française » reposant sur une culture de la gastronomie inscrite au Patrimoine national de l’Unesco.
La Fête de la gastronomie célèbrera à nouveau cette culture les 26-27-28 septembre prochains. Partout en France voire ailleurs, des professionnels passionnés ouvriront leur art et leur amour des bons produit à une population à la recherche de moments de partage, de convivialité, de satisfactions des sens, de découvertes gustatives …
Si l’organisation chez les Cavistes des foires aux vins permet de répondre à la concurrence commerciales des enseignes de libre service, cette Fête de la gastronomie est un moyen d’aller au delà !
Pour que vous puissiez y participer activement, le SCP a prévu des magnifiques affiches permettant d’inviter à la découverte dans vos boutiques pendant ces 3 jours, ainsi qu’un mail-type à adresser à vos clients.
Ah, décidément, le Caviste séduit et fait Vendre !
Il faut dire que les Cavistes sont à la pointe des tendances de fond, du fait de la qualité de leurs relations avec leurs clients. Et ceux-ci sont demandeurs non seulement de bons mais aussi de sens, de sécurité et d’originalité, des valeurs qui conduisent de plus en plus de cavistes à élargir leurs critères de sélections, associant aux aspects sensoriels des critères ethiques et de qualité des productions. Les évolutions relevées en Bourgogne dans la suite du combat d’Emmanuel Giboulot illustrent l’utilité de ces combats, très soutenus coté Cavistes.
Car de la même façon que l’on ne produit pas du vin comme on produit de la betterave à sucre, on ne vend pas du vin comme de la lessive ou du dentifrice : le dynamisme du circuit Caviste, fort encore de plus de 5500 points de vente, le démontre et ce malgré des concurrences qui, à chaque fois, étaient annoncées comme sonnant le glas de la profession.
C’est le message adressé par Patrice Jérôme, dirigeant du réseau de Cavistes Les Caves de Régusse, et trésorier du Syndicat des Cavistes Professionnels, dans son édito en ligne sur le site www.cavistesprofessionnes.fr
Toutes ces tentatives de récupération motivent l’union de tous les Cavistes pour la défense et la valorisation du métier !
Tous unis pour faire vivre le Metier. Cliquer pour télécharger le formulaire d’adhésion.
Voir le site www.cavistesprofessionnels.fr/pro/pro pages Actualités syndicales.
Mais tout d’abord, bravo à nos huit finalistes qui vont faire rayonner la profession le 6 octobre prochain !
A la recherche de témoignages :
Le SCP ouvre une réflexion sur les relations entre les Cavistes et les Douanes. Si vous avez des remarques sur l’efficacité des procédures, sur les méthodes employées, sur les carences, merci de nous joindre par mail (lien en cliquant).
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Concours du meilleur Caviste : 8 finalistes pour une demi finale conviviale et chaleureuse
La concurrence a été rude et très disputée entre les 40 Cavistes sélectionnés pour participer à la demi-finale du Concours du Meilleur Caviste. Mais de l’avis de tous, quelle très belle demi-finale ! Riche d’émotions, de motivation et de suspens et ce jusqu’à la révélation des résultats !
Un cadre exceptionnel
Les quarantaine de candidats Cavistes, leurs accompagnateurs et les membres organisateurs et du SCP présents au Château Pey La Tour dès le dimanche soir ont formé un groupe particulièrement riche de grandes personnalités positives et de tous horizons et sensibilités.
Tous ont pu à cette occasion se rencontrer, découvrir avec beaucoup de curiosité et de convivialité festive des confrères et consoeurs (trop rares encore !) partageant leurs préoccupations et passion du métier, le tout favorisé par les cadres exceptionnels mis à disposition par les organisateurs qui, de l’avis de tous, ont réussi là un sans-faute en termes d’accueil.
Avec le soutien de nos partenaires-Or :
Des épreuves exigeantes
Mais les enjeux du déplacement étaient bien réels et la concentration était totale lors de la 1ère épreuve. A 10h pile ce lundi 15 septembre au Château Belgrave, chacun des 40 candidats, installé à la place qui lui était assignée, munis de ses étiquettes garantissant l’anonymat des copies, ouvrait son enveloppe cachetée et prenait connaissance du questionnaire. Il dispose alors d’1 heure avant de la rendre aux organisateurs, le tout dans une ambiance très studieuse et concentrée.
Sur ce questionnaire, des questions soigneusement restées confidentielles jusqu’à l’épreuve, hormis pour les 4 membres du jury qui en étaient à l’origine. De l’avis de tous, elles imposaient un niveau de connaissance élevé et complet. L’heure dévolue pour y répondre s’est finalement avérée bien courte pour de nombreux candidats qui n’imaginaient pas devoir plancher si longtemps. Se sont en effet enchainées des questions pointues portant sur la gestion d’entreprise, jugées difficiles pour ceux qui, par stratégie managériale de leur direction, n’en avaient pas connaissance, et des questions impliquant une culture œnologique pointue justifiant les semaines de révisions auxquelles la plupart des candidats s’étaient soumis pour préparer l’épreuve.
La deuxième épreuve s’attachait à juger de la sensibilité, de la créativité et de la curiosité des candidats prétendants au titre de Meilleur Caviste de France ainsi que de la qualité de leurs commentaires de dégustation. Mettant en scène 3 liquides servis 1 par un, 10 minutes séparant chaque nouveau produit dégusté, les Cavistes ont été alors interrogés sur leur perception des produits, invités à l’identifier, à imaginer les bons accords à conseiller à leurs clients et à évaluer leur positionnement prix.
C’est donc après avoir largement phosphoré que les candidats ont ensuite particulièrement apprécié les moments de convivialité qui ont suivi, avec la visite du domaine, les ateliers de dégustations et découverte des partenaires Or et Argent qui ont permis l’organisation du Concours (voir présentation des partenaires Or et Argent) et le déjeuner servi dans le château, dans une ambiance très chaleureuse.
Malgré une très forte impatience légitime, chacun a pu ensuite rejoindre son moyen de transport, dans l’attente d’un palmarès qui a nécessité 24 heures de plus que prévu, le suspens battant son plein (y compris sur la page Facebook du SCP) jusqu’à révélation des finalistes sur le site www.meilleurcavistedefrance.fr à 22h le mardi 16 !
Mais cela a peut être renforcé encore la qualité et l’intensité des émotions positives de ces 24 heures ! A poursuivre !
Les 8 finalistes :
Stéphane ALBERTI
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Cave Vin Passion
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63450
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Marco BERTOSSI
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Cave Art de Vin
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34170
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Xavier DE CASTRO
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La Vignery Bretigny
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91220
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Vincent DRUBAY
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Wine Shop
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64200
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Yves-Louis JACOB
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La Vignery Rambouillet
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78511
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Stéphane LE REST
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Les Couleurs du vignoble
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35360
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Philippe SOULIE
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Aux Caves d’Enghien
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95880
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Jean-Philippe VENCK
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Cave des Grands Crus
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68500
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Rendez-vous pris pour le 6 octobre, à Paris, afin d’accompagner les candidats et assister à ces épreuves, prévues de haut niveau. Autre lieu, autres épreuves, autres ambiances, bien que toujours aussi exceptionnelles : place à la Barge Liberty, dans le 15ème arrondissement.
Un jury sur le pont !
Des mois de préparations ont été nécessaires pour concevoir des épreuves aptes à révéler les talents de candidats appelés à incarner le professionnalisme du circuit aux yeux de la profession mais aussi de leurs fournisseurs et surtout des consommateurs de vins. Des enjeux qui ont impliqué la mobilisation de moyens à la hauteur et beaucoup de travail de la part d’équipes nombreuses et motivées.
Mobilisé déjà depuis des mois et concepteurs des épreuves avec le comité de pilotage du Concours, le jury de la demi-finale a réuni 4 personnalités d’horizons divers mais tous profondément motivés par la « cause Caviste ».
Et cela était nécessaire tant le niveau des candidats a rendu difficile la sélection des 8 finalistes : il a finalement fallu 24 heures pour y parvenir, le jury reprenant plusieurs fois les différentes épreuves afin au final de communiquer son palmarès, en toute impartialité et de façon totalement inattaquable (voir www.meilleurcavistedefrance.fr)
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de gauche à droite :
Laurent Boutelleau, ex et futur Caviste à Royan, fondateur de Bacchus France, centre de formation professionnel pour Cavistes depuis 1994, il préside l’association de Cavistes indépendants Vin et Avenir.
Yves Legrand, président du SCP et Caviste emblématique à Issy les Moulineaux.
Patrick Jourdain, administrateur et membre fondateur du SCP, ex-président de la FNCI, caviste professionnel à Cusset et Thiers.
Stéphane Lefebvre, directeur général de Thiénot France, partenaire Vino Semper de la 1ère heure et soutien actif de la démarche menée par le SCP pour donner à la profession des Cavistes le rayonnement et la visibilité qu’elle mérite.
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Pour une viticulture française propre et de qualité, soucieuse de la pleine expression des terroirs !
L’Institut pour la Protection de la santé Naturelle rapportait en ce milieu d’été la teneur de discussions qui se sont tenues lors d’une conférence sur la filière viticole réunissant à Beaune le 26 juin dernier des « banquiers spécialisés dans le vin, des notaires, experts-comptables, consultants et organismes de financements publics comme les SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural). »
Au cœur des discussions, l’avenir de la région de production viticole, confrontée à la forte inflation du foncier. La hausse du prix des terres (depuis 1990, le prix du foncier en Bourgogne aurait été multiplié par six alors que le prix de la bouteille est resté beaucoup plus stable) étrangle les capacités d’installation des jeunes exploitants, hypothéquant ainsi la pérennisation d’un vignoble reposant sur de très nombreux domaines familiaux. C’est pourtant ce qui garantit la diversité et de la richesse de ses très nombreux terroirs et climats.
Les banquiers demandent du bio ?
Preuve est que le monde change : au cours de ladite réunion, c’est un des banquiers présents qui aurait évoqué la relation forte et croissante entre la valeur d’un domaine aujourd’hui et « le soin apporté par les professionnels de la vigne à la qualité de leurs produits ». Un pavé dans la mare, pour rappeler qu’en l’état actuel des choses, la seule appellation ne suffit pas à garantir l’expression du terroir, par essence riche et complexe. Et que la viticulture doit davantage prendre en compte les demandes des consommateurs !
De plus en plus de professionnels confrontés à la réalité des guerres commerciales qui se jouent dans les rayons des distributeurs, dont les Cavistes, en France mais aussi dans les marchés d’exportations, entendent l’évolution des sensibilités des consommateurs. Des exigences sanitaires et ethiques qui concernent notamment les vins de qualité … Rappellons le succès de la stratégie jouée par la Nouvelle-Zélande valorisant une image de produits « verts » qui permet aujourd’hui à ses vins des positionnements-prix jusque là réservés aux appellations françaises.
Bravo monsieur Giboulot !
Cette intervention à Beaune s’inscrit dans une actualité qui, au printemps 2014, a vu condamner Emmanuel Giboulot, vigneron en Côte de Beaune et Haute-Côte de Nuits, pour avoir refusé de traiter ses vignes, conduites en biodynamie depuis 1970, contre la flavescence dorée. Cette affaire, très largement relayée et soutenue par près de 500.000 signatures, s’est soldée certes par sa condamnation à 500 euros d’amende, pour avoir refusé de se plier à l’arrêté préfectoral, mais l’administration a repris depuis l’argumentation développée par le vigneron lors du procès, à savoir qu’il fallait prendre une décision commune par commune, et ne traiter qu’en dernier recours si l’on constatait une contamination réelle de la vigne. La zone d’épandage prévue par l’arrêté préfectoral en Côte d’Or ne représentait du coup plus en 2014 qu’un quart de la zone ciblée un an plus tôt. Un pas vers une gestion collective des vignobles intelligente et plus durable !
Les Cavistes moteurs des tendances de fond
Les très nombreux Cavistes qui, avant même la labellisation des signaux bio ou natures, s’attachaient à sélectionner, au-delà des appellations et étiquettes, des produits de qualité et réellement typiques, ont montré la voie.
Année après année, force est de constater l’accélération des installations de boutiques Cavistes spécialisées en la matière … Des sélections qui mettent à l’honneur le travail du Caviste, le Bio et le bon n’étant pas toujours lié !
C’est parti pour célébrer la Gastronomie : 26-27-28 septembre
La Fête de la Gastronomie est une occasion exceptionnelle de mettre en lumière les produits, les métiers et les savoir-faire de la gastronomie.
Cette grande fête populaire se déroulera le 4ème WE de septembre et le pays bruissera à nouveau de découvertes et rencontres autour de notre patrimoine culinaire (banquets, repas, dégustations, découvertes de produits, présentation des métiers, visites…) autour des valeurs de partage et du vivre ensemble.
Le thème choisi, « L’amour des gestes et des savoir-faire », souligne l’importance de la transmission des traditions. Le parrain de l’année, le chef de l’Elysée Guillaume Gomes, y apporte une touche jeune (aujourd’hui agé de 35 ans, il fut aussi le plus jeune cuisiner obtenant le titre prestigieux de Meilleur Ouvrier de France) et solidaire, puisque lui-même très impliqué dans les associations professionnelles.
D’année en année, l’événement prend de l’ampleur : au delà des très nombreuses opérations parisiennes ouvertes au maximum de publics, car la gastronomie repose sur le partage et la générosité, la plupart des territoires, via les conseils régionaux, les CCI ou autres collectivités locales ou groupements professionnels, s’emparent du thème et orchestrent de parfois très grandes manifestations. (voir programme sur le site).
La gastronomie et son cortège de saveurs et de plaisirs des sens sont au coeur de l’activité des Cavistes.
Les vins sont des éléments incontournables du repas « à la française ».
Pour relayer cette dynamique festive et y inviter vos clients, nous mettons à disposition des Cavistes des affiches telechargeables en haute définition ainsi que des supports de mails qu’il vous suffit de personnaliser selon l’opération que vous proposez et envoyer à vos fichiers de clientèles. La Fête de la gastronomie, ce n’est pas une opération commerciale, c’est une opération qui permet de faire la Fête TOUS ENSEMBLE et d’ouvrir les boutiques !!
Plus de 7000 évènements enregistrés à ce jour. Il est encore temps ! N’oubliez pas de faire enregistrer le votre sur le site dédié (cliquer sur le lien).
Vino Semper, pour franchir ensemble un cap fondamental
Le Syndicat des Cavistes Professionnels est animé d’une dynamique collaborative et d’échanges constructifs, également ouverte à ses partenaires privilegiés du club Vino Semper. La Commission relation fournisseurs et Concurrence entame un travail de réflexions et de recommandations quant aux positions et actions à adopter sur les sujets concurrentiels.
Le Caviste aujourd’hui : quelles concurrences ?
Il n’échappera à personne que, cette année, certaines crispations se sont exprimées, d’une part vis-à-vis d’entreprise qui, développant des nouveaux modèles économiques via les réseaux sociaux, détournent les prix de référence installés par les Cavistes en proposant sous forme de ventes dites ponctuelles et destructrices d’image (voir nos précédentes interventions à propos de venteprivee.com), mais aussi, d’autre part, en cet automne, du fait de la profusion d’articles de presse dans lesquels les journalistes eux-mêmes se font complices et complaisants des communicants de la grande distribution qui cherchent à faire reconnaître leur rayon Vin comme des points de vente Cavistes.
La forte énergie concurrentielle mobilisée par les enseignes de la GD leur a permis en effet de contrer la lente érosion de leurs volumes vendus en fond de rayon. Il faut bien admettre que la période des foires aux vins d’automne, très mediatisée,s est devenue la deuxième principale période de ventes de vin annuelle et qu’il ne faut surtout pas la manquer. Et tous les moyens sont bons, y compris d’utiliser les images des Cavistes ou de faire monter en première ligne les représentants vignerons afin qu’ils glorifient l’évènement !
Des confusions bien instrumentalisées qui, certes, soulignent la force de l’image des Cavistes, qui subissent du coup le retour de bâton, c’est-à-dire le détournement d’image, mais qui nécessite aussi une réflexion de la part de la profession pour ne pas se laisser ainsi dépouiller de positionnements longs et difficiles à installer.
Pour introduire ses réflexions, la commission, composée de représentants de différentes parties Cavistes (vous pouvez nous joindre pour plus de renseignements sur ces travaux) a recensé les différentes formes de concurrence auxquelles un Caviste est confronté.
5 grandes catégories d’opérateurs ont ainsi été identifiées :
Nous commençons dans cette Lettre par revenir sur les 2 premières et identifier ce qu’elles ne peuvent clairement pas copier aux Cavistes. Suite dans la lettre de Novembre.
Les Grandes distributions
L’évolution de la société française a favorisé le développement, en fin des trente glorieuses, de formes de commerce reposant sur le libre service.
Qu’elles soient strictement Succursalistes (type Carrefour, Auchan) ou répondant à des managements plus décentralisés de type commerce associé (Leclerc, Super U, …), les enseignes Généralistes « pousse-caddy » rassemblent dans des espaces uniques des univers de consommation divers à disposition de consommateurs autonomes et guidés par les signaux marketing et publicitaires.
Dans la France des années 1960 ou 1970, ces nouvelles distribution répondaient à des souhaits d’autonomie des consommateurs qui se détournaient ainsi de traditions commerçantes très intégrées aux lieux de vie et alors parfois étouffantes (commerces de proximité, marchés, …). Les enseignes de grande distribution se sont depuis enracinées dans un contexte français qu’elles ont aussi contribué à transformer.
Aujourd’hui leur puissance commerciale génère ses propres mutations. Le retour à des tailles de magasins plus petites, la relocalisation en contexte urbain et le basculement vers le Drive, d’une part révèlent et accompagnent l’évolution des comportements sociaux en matière d’approvisionnement des ménages et, d’autre part, confirment la grande capacité d’adaptation et d’anticipation des grandes enseignes françaises de la distribution.
A coté de ces enseignes généralistes, plus discrètement, mais les volumes concernés sont parfois très importants, certaines enseignes de libre service se sont spécialisées dans des univers, tels les loisirs (comme Gamm Vert, CSGV, …). Elles proposent ainsi quelques gammes de vins, proposées à l’achat d’impulsion ou comme Cadeaux.
A mesure que le vin quitte la table familiale quotidienne, les distributeurs cherchent des seconds souffles pour leurs rayons vins.
Réorganisés en rayons plus haut-de-gamme, l’univers des vins de grande distribution trouve son heure de gloire avec les Foires aux vins d’automne, aujourd’hui totalement intégrés aux calendriers viticole et médiatique.
Or il ne s’agit, comme pour les rayons de parapharmacie, dont l’ouverture fut fort discutée, ou des rayons de régimes et bio, que de renouveler le modèle libre service originel, reposant sur le gain en praticité pour le consommateur pouvant tout trouver au même endroit et sur sa liberté supposée parce qu’il se sert lui-même. Le pari de la grande distribution, en instrumentalisant ainsi l’univers des vins est d’y attirer des clientèles de qualité, séduites par des produits de bons rapports qualités-prix grâce à leur puissance d’achat afin qu’elles circulent également dans les autres rayons de la grande surface.
Mais en matière de vins, le prix bas n’est pas un bon signal.
Et même si les acheteurs Liquides cherchent, dans la presse, à associer leur travail de sélections en amont au métier de Caviste, leurs interlocuteurs journalistes « oublient » totalement qu’au-delà de la sélection de produits, par ailleurs le plus souvent issus de modèle agroindustriel antagonistes à l’activité artisanale du tissu Caviste, on ne vend pas du vin comme on vend de la lessive.
Si les Cavistes restent aussi estimés, c’est parce que, justement, ils accueillent leurs visiteurs et les conseillent : des conseils avisés et de connaisseurs.
Un rôle actif tout à fait opposé aux rayons liquides anonymes et potentiellement angoissants.
Ce qu’apporte le Caviste, c’est avant tout lui-même, puisque participant pleinement à l’acte d’achat, il est tenude nouer une relation Client conviviale et de confiance. Sa présence en magasin, son bagout et/ou son charisme, ou le respect qu’il inspire, autant de qualités humaines que les autres circuits ne pourront pas remplacer.
La principale valeur du Caviste, c’est sa réputation, du fait de la qualité de son intermédiation entre le besoin du client et le produit qui va le satisfaire, un savoir-Etre transféré aux vins qu’il vend et qui fidélise sa clientèle.
La Vente par correspondance (VPC traditionnelle ou par internet) :
Malgré la relative jeunesse et la forte dynamique des modèles commerciaux reposant sur internet et les réseaux sociaux, plusieurs modèles de sites commercialisant vins et alcools peuvent être distingués.
Une première catégorie rassemble les sites réactualisant le principe de la vente par correspondance traditionnelle et qui repose notamment sur l’animation d’un catalogue. Il Le caddy prend alors une forme virtuelle visitant des rayons numériques illustrés de contre etiquettes et de prix affichés.
Parmi eux, les « sites de Cavistes» qui s’appuient sur l’image et l’existence physique du point de vente, sur des logiques de gammes, et sur une organisation logistique (référencement, stocks, …) permettant au Caviste d’accroître son rayonnement que ce soit auprès de clientèles déjà fidèles ou d’en recruter de nouvelles…
D’autres site, type pure player (négociants en ligne, etc…) s’appuient également sur des logiques de gammes, et tablent sur l’espérance de prix moindres, sur un service de livraison (sauf click’n collect) et sur une organisation logistique (référencement, stocks, …). Ces sites recrutent leurs clientèles par dynamiques de communications virales, ils supportent peu de charges fixes mais doivent financer du travail qualifié (gestion sites et dynamisation-communication) et gérer des stocks (financement ou logistique) ce qui implique des modèles finalement assez lourds …
Une deuxième catégorie concerne les sites pratiquant des « ventes éphémères » type Ventes Privées : ils fonctionnent sur du one shot donc contraire aux « vraies » logiques de gamme … sauf à considérer qu’il y a toujours dans l’année des « collections » (Bordeaux / Champagne / …) et des millésimes à déstocker ? Leur approvisionnement par des fournisseur présents par ailleurs chez les Cavistes doit les inciter à bien réfléchir : aux yeux des Cavistes, ces sites sont considerés comme concurrents directs, au même titre que la grande distribution, et choix doit être fait, si le producteur souhaite y apparaitre, de ne pas compter sur des référencements de Cavistes en parallèle.
La troisième catégorie, rares dans le cas des vins, car produits qui ne se conservent finalement pas si facilement, correspond aux sites de déstockage. Ces activités reposent sur la marge faite lors de ventes de lots effectivement achetés à très (très) bas prix auprès d’entreprises en faillite ou totalement étranglées, et revendues à des prix très bas.
Tous ces modèles proposent des services de livraisons via les services postaux ou mettent en place des logiques de dépôt (click’n collect) … parfois même chez des Cavistes.
Mis à part les Cas 2 et 3, qui jouent sur des signaux de prix à la baisse, au risque de voir totalement détruits les positionnements-prix construits sur fond de lourds investissements des metteurs en marché traditionnels, et qui impliquent rappel à l’ordre strict des Cavistes (voir lettre aux Cavistes et aux fournisseurs), la vente par correspondance, comme son nom l’indique, propose aux clients un service de choix à domicile et de livraison .
Le développement de ces sites interpelle sur le véritable positionnement du Caviste : repose t’il sur sa sélection ?
Les Cavistes se doivent d’assurer des sélections qui leurs sont propres et font leur positionnement, de qualité.
Mais reconnaissons que les négociant, qu’ils soient historiquement intégrés à la filière institutionnelle, via immatriculation, ou situés plus en aval, ont toujours été très nombreux et incontournables dans le monde vigneron et il est logique que ces compétences et savoir-faire s’adaptent aux nouvelles technologies ou s’essaient à d’autres stratégies entrepreneuriales porteuses.
La sélection ne suffit donc pas à caractériser le Caviste.
Car même si certains sites tentent de plus en plus de proposer des conseils personnalisés (ligne téléphonique / fiche technique / …), ce qu’assurent les Cavistes, c’est la dernière et principale partie du travail, celle de la relation active au client, ce relationnel direct basé sur le Conseil. Une intervention directe qui sécurise car formulé par un(e) professionnel(le) qui connait ses produits et comprend le besoin de son client, qui donne envie de découvrir, d’échanger, …
La principale valeur du Caviste, c’est sa réalité physique et sa réputation. Et contrairement aux sites qui peuvent disparaitre du jour au lendemain, l’acte d’achat réalisé chez un Caviste se concrétise immédiatement et le Caviste s’inscrit dans la durée, accumulant expériences, compétences, …
à suivre …
Sur le site www.cavistesprofessionnels.fr/pro/pro
- L’édito de Patrice Jerôme
- Un espace Petites Annonces spécial Cavistes
- Le circuit des cavistes aujourd’hui ; Qui sommes-nous ?; …
- Pour les adhérents : les affiches à télécharger de la Fête de la gastronomie, bientôt en ligne : les principaux résultats de l’étude Cavistes 2014 ; le Baromêtre de l’activité des Cavistes en juillet-août, les Actualités sociales et juridiques, etc …
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Rubrique FAQ (réservées aux adhérents SCP) : quelles démarches pour organiser une dégustation ? Nous souhaitons organiser un Jeu-Concours à destination des clients du caviste ? Le caviste artisan ? Nouveau : le mécenat malgré la Loi Evin ?
- Pour les partenaires privilégiés : bientôt les résultats par univers de produits, …
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